Le Compendium
      Albert Balasse

Appareil faradique A. Gaiffe
"à pile à liquide immobilisé"

Appareil d'électrothérapie A. GAIFFE à Paris - Dimensions du coffret 14 x 10 x 10 cm - France - Début du XX e siècle

Dans ce modèle, la pile au sulfate de mercure (II) formée au moment de son utilisation dans une petite auge en gutta-percha et que l'on rencontre dans les autres coffrets de la maison GAIFFE est abandonnée au profit d'une pile au dioxyde de manganèse dite "à liquide immobilisé". Plus pratique, "elle peut donner environ 15 heures de travail à répartir dans un espace de six mois", mais de taille plus importante, elle occupe une grande place prévue sous la platine de la bobine d'induction.

L'utilisateur a, comme c'est souvent le cas pour ces appareils appelés à fonctionner chez le patient ou dans le cabinet du praticien, la possibilité de relier la bobine d'induction à une pile externe.

Le sigle, formé du A de Adolphe et G entrelacés de la maison GAIFFE sera conservé par tous les successeurs d'Adolphe mort en 1887, même après la fusion conduisant aux Etablissements GAIFFE-GALLOT et PILON vers 1920

Notre spécimen porte le numéro 216078, frappé derrière l'interrupteur à impulsions

Un dispositif, imaginé par Gaiffe, permet de choisir entre les intermittences rapides obtenues par la vibration du marteau trembleur ou des intermittences espacées à l'aide d'un levier sur lequel l'opérateur appuie avec le doigt chaque fois qu'il veut produire une secousse. Sur les deux photographies de droite, le levier, terminé par un bouton en ivoire isolant, est en position haute : le marteau vibreur fonctionne en continu car il entre au contact avec une pointe métallique fixée perpendiculairement au levier chaque fois qu'il prend sa position de repos. Sur la photographie de gauche, la position du levier a été modifiée : il n'entre plus en contact intermittent avec la lame souple vibrante. Il faut exercer des pressions successives sur le bouton en ivoire pour, à chaque fois, mettre en communication le levier et la petite pointe métallique que l'on voit sortie du socle et qui est reliée au circuit de l'enroulement primaire de la bobine. Chaque fermeture et ouverture du circuit provoque une secousse électrique ...

L'appareil additionne, comme la plupart des appareils électro-médicaux, le courant induit et l'extra-courant de rupture ce qui donne les effets les plus énergiques. Pour appliquer les secousses au patient, le coffret contient les excitateurs de formes diverses nommés dans le Catalogue du matériel électrothérapique construit par A. Gaiffe en 1889.

De gauche à droite :
. une paire de manches isolants en bois monté en cuivre,
. une paire de manipules porte-éponge,
. un excitateur olivaire en cuivre,
. un bouton excitateur en charbon recouvert de peau,

. un pinceau métallique révulseur en cuivre,
. deux réophores souples (cordons de connexion) de 80 cm recouverts de soie, aux contacts nickelés.

Vers d'autres appareils  électro-médicaux de la maison GAIFFE :

Appareils d'induction à usage médical
grand modèle de poche

Appareils d'induction à usage médical
moyen et petits modèles de poche

Appareil magnéto-faradique

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298 / 15 juin  2017