Le Compendium
         Albert Balasse

Moteur électromagnétique,
à mouvement alternatif

Moteur électromagnétique à mouvement alternatif  - Dimensions : 45 x 34 x 34 cm - 2e partie du XIXe siècle

Une lame épaisse en fer doux, verticale, peut pivoter autour d'un axe horizontal situé au voisinage de sa base. Le déplacement alternatif d'amplitude modérée auquel la lame peut être soumise est transformé en mouvement circulaire par la bielle qui la termine en partie haute et qui agit sur une manivelle portée par un arbre horizontal solidaire d'une roue qui joue le rôle de volant d'inertie et entretient le mouvement.

Deux électroaimants en U sont placés de part et d'autre de la lame. Ils sont alimentés par un générateur de courant continu extérieur par l'intermédiaire de contacts métalliques souples qui frottent sur une came entraînée par la rotation de l'arbre.

Lors d'une révolution, la came touche successivement les deux contacts et provoque simultanément la fermeture suivie de l'ouverture du circuit de l'un des électroaimants et l'ouverture suivie de la fermeture du circuit de l'autre. A tour de rôle, les électroaimants attirent la lame en fer doux qui se trouve soumise à un mouvement d'oscillation alternatif.

Sur l'arbre horizontal et de gauche à droite, on distingue le volant massif et de grande taille, l'ensemble bielle-manivelle qui transforme le mouvement alternatif de la lame en un mouvement circulaire de l'arbre, une roue à gorge destinée à recevoir la courroie d'entraînement d'un système extérieur quelconque et les contacts souples qui frottent sur la came.

Les deux images qui suivent montrent les deux positions extrêmes de la lame en fer doux, vue par son profil, lorsqu'elle est attirée par un électroaimant, puis par l'autre.

Sous la plaque support du moteur, on découvre deux autres électroaimants également en U, mais placés horizontalement. En temps normal, ils sont dissimulés dans le socle en marbre noir et acajou dont l'épaisseur totale est égale à 8 cm.

Electriquement, les électroaimants supérieurs et inférieurs sont reliés diamétralement entre eux. La lame oscillante en fer doux se prolonge sous la plaque support du moteur et les actions des électroaimants opposés par rapport à l'axe de rotation de la lame s'ajoutent.

Pour faire fonctionner le moteur et réaliser l'animation qui suit, les piles Grenet - au demeurant dépourvues de leur électrolyte - ont été remplacées par un modèle plus actuel ...

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Dans la deuxième édition de 1863 de son COURS DE PHYSIQUE "purement expérimentale et sans mathématiques à l'usage des gens du monde, des candidats au baccalauréat ès lettres, des écoles normales primaires, des institutrices, des pensions de demoiselles, etc,"  A. GANOT  présente une machine électromagnétique dont le dessin provient des ateliers de Gustave FROMENT.

En 1878 , Théodore du MONCEL, Membre de l'Institut (Académie des sciences), est très réservé quant à l'avenir du moteur électrique ...

EXPOSÉ DES APPLICATIONS DE L'ÉLECTRICITÉ par le Cte TH. DU MONCEL - PARIS - 1878

En cliquant sur l'une des images qui suivent, on découvre une magnifique animation du moteur électromagnétique.
Bravo et merci à Didier NÉBRÉDA qui a réalisé ce remarquable travail à partir des photographies de cette page.

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